Dans ce mythe grec, Pégase, le cheval ailé, est certainement plus connu que Béllérophon. C’est pour cette raison que nous avons choisi cette légende aujourd’hui. Toujours notre curiosité d’en savoir plus!
L’histoire débute à Ephyre (Corinthe aujourd’hui) où Glaucos était roi. Il fut puni à être dévoré par ses chevaux, quand les dieux découvrirent qu’il donnait de la chair humaine à ces derniers dans le but de les rendre plus ardents lors des batailles. Dans cette cité, vivait un jeune homme nommé Béllérophon qui passait souvent pour être le fils du roi. En réalité, c’était le fils du dieu Poséidon, le souverain de la mer. On disait qu’il avait des dons exceptionnels. Son voeu le plus cher était de posséder un cheval ailé nommé Pégase. Merveilleux animal né du sang de la Gorgone Méduse quand elle fut tué par Persée. Béllérophon, obsédé par le cheval, demanda conseil au voyant renommé de la cité. Ce dernier lui proposa de dormir dans le temple d’Athènes, là où les dieux parlaient souvent aux hommes durant leur sommeil.
Une fois endormi, il entendit la voix d’une femme dans son rêve. Ouvrant alors les yeux, il découvrit un merveilleux objet tout en or, un mors comme on en avait jamais vu. Rempli d’espoir, il se hâta donc de rejoindre le cheval prodigieux qui s’abreuvait à la fontaine de Pyrène. Quand il s’approcha, l’animal se laissa docilement brider. Béllérophon était à présent devenu le maître de Pégase. Il pourrait, à présent, voler à son gré. On ne sait comment, mais Béllérophon tua son frère par accident. Il se réfugia alors à la cour de Proetos pour y être purifié. C’est là que commencèrent les ennuis pour Béllérophon. En effet, l’épouse du roi, Antéia, tomba sous le charme du bellâtre. Mais celui ci refusa ses avances. Elle en prit ombrage et décida de se venger. Devant son mari, elle accusa Béllérophon d’avoir voulu la séduire et demanda sa mort. Proetos fut bien embêté, car cet homme avait été son invité et avait mangé à ses cotés. Cela dit, il eut une idée. Il pria le jeune homme d’apporter une lettre à Iobatès, roi de Lycie en Asie, ce que Béllérophon accepta de faire.
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Le roi le reçut avec beaucoup d’hospitalité, et n’ouvrit la lettre que neuf jours après son arrivée. Le roi Proetos demandait instamment à son ami de se débarrasser lui aussi de son invité. Iobatès y répugnait, pour les même raisons! Il trouva lui aussi un stratagème pour arriver à ses fins sans se salir les mains! C’est pourquoi, persuadé qu’il ne reviendrait pas, il pria Béllérophon de partir combattre la chimère. C’était un monstre étrange, un mélange de lion, de chèvre et de serpent. Béllérophon trouva une parade, il ne s’approcha pas trop près de l’animal qui crachait des flammes, mais il le survola, le tuant de ses flèches! Quand il retourna chez Proetos, celui ci dut trouver une autre mission qui pourrait venir à bout du jeune homme. Cette fois ci, il devrait s’engager dans une expédition contre les Solymes, des guerriers de grandes valeurs. Là encore, Béllérophon revint vainqueur tout comme lors de sa guerre contre les Amazones.
Proetos, étonné par tant de réussites, finit par pardonner à Béllérophon son affront, inexistant rappelons le, et lui donna même la main de sa fille. Le jeune homme vécu ainsi très heureux durant de longues années, mais son ambition et son orgueil finirent par agacer les dieux. Un jour, alors qu’il voulu s’élever, à l’aide de pégase, jusqu’à l’Olympe, son cheval refusa de lui obéir. Il choisi de désarçonner son cavalier qui finit, puni par les dieux, par errer seul évitant les hommes. Pégase, quant à lui, trouva asile dans les écuries célestes de l’Olympe, parmi les coursiers de Zeus. Et lorsque le dieu voulait user de sa foudre, c’est Pégase qui lui apportait l’éclair et le tonnerre.
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