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lundi 18 novembre 2013

Mythes et légendes d'Asie, l'aigle royal...

Après quelques jours de maladie, de bols d'air frais, de manèges enchantés et de réflexions sur ma nouvelle vie, je reprends enfin le chemin de mon blog. Je vis, avec les enfants, de nombreux changements et je n'avais pas la tête à me consacrer à mes articles. A tout juste 43 ans, ma vie prend un nouveau départ et je dois assimiler et préparer de nombreuses choses. Je recommence donc, dès aujourd'hui, à partager avec vous notre modeste travail, espérant que nos choix vous plaisent toujours! Aujourd'hui, une nouvelle légende asiatique que j'ai découverte, au gré de nos lectures.



Pour télécharger la fiche sur l'aigle royal, c'est ICI.





Cette légende vient de loin...de Mongolie! Là bas, l'aigle était le roi de tous les animaux vivants réunis. Un jour, il ordonna à la guêpe et à l'hirondelle d'accomplir pour lui une mission. Ces dames devaient goûter la chair de tous les êtres vivants sur terre, afin de connaître celle qui serait la plus succulente. La guêpe, très travailleuse et fort concentrée, partit de bon cœur œuvrer pour son roi. L'hirondelle, quant à elle, préféra profiter des beaux rayons de soleil qui embellissaient cette journée. Elle virevoltait et dansait encore dans les airs, à travers les nuages, quand le crépuscule pointa le bout de son nez. C'est là que les deux bêtes se retrouvèrent. Elles décidèrent de faire un point de la journée. La guêpe annonça à sa collègue que la chair la plus tendre et la plus moelleuse qui lui avait été donné de goûter aujourd'hui, était celle des humains! L'hirondelle prit ombrage de cette révélation.




Le roi, ne devait en aucun cas dévorer les humains! Les dieux les aimaient trop et pourraient, dans leurs colères, anéantir tous les animaux de la terre. Elle réfléchit et décida d'arracher la langue de la guêpe! Celle ci ne pourrait plus rapporter ce qu'elle avait appris. Rentrant voir son roi, l'hirondelle lui annonça que pour elle, les serpents étaient ceux qui avaient la chair la plus appétissante, sauvant ainsi les hommes.




Depuis, ce jour, les guêpes, privées de langue, ne font que bourdonner et les aigles mangent les serpents avec appétit!




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