Mythe grec, le commencement de l'humanité avec Pandore...

Un nouveau mythe grec avec, aujourd'hui, la belle Pandore. Pour comprendre ce mythe, il faut remonter au conflit qui existe entre Zeus et Prométhée. Prométhée donc avait pour père un Titan du nom de Japet. C'est également le cousin de Zeus. Il a plusieurs frères dont Epiméthée, le plus connu car il est son exact opposé. Promoéthée reste le symbole de la révolte des hommes contre Zeus.    

Avant cette histoire, les dieux et les hommes vivaient en totale harmonie, c'était l'âge d'or. Mais un jour, Prométhée apporte un gros bœuf à la table que se partagent les hommes et les dieux. Il tue la bête et la découpe en deux. Une des deux parties est recouverte de chair avec un aspect peu ragoutant. L'autre, au contraire, est forte appétissante. Zeus va donc choisir la plus belle moitié. En réalité ce morceau, plutôt alléchant, ne cache que des os où rien n'est mangeable. Contrairement à l'autre bout restant aux hommes où tout y est délicieux. Par ce stratagème, Prométhée a, une nouvelle fois, voulu favoriser les hommes. Zeus est furieux et décide pour se venger de prendre le feu aux humains...Prométhée décide alors une nouvelle fois d'aider les humains et subtilise une parcelle de feu à "la roue du soleil". Zeus enchaîne Prométhée à une montagne où un aigle vient lui dévorer, petit à petit le foie...Prométhée, le malin, n'a pas dit son dernier mot. Il entend Chiron, le centaure, né immortel, souffrir sans répit, alors que Héraclès l'a blessé avec une de ses flèches. Prométhée lui propose d'échanger son immortalité contre sa propre mort annoncée. Chiron, n'en pouvant plus, accepte sa proposition. Prométhée devient alors immortel.

Voilà donc le début de notre histoire. Zeus ne peut plus directement s'en prendre à Prométhée. D'abord ce dernier est trop malin, et d'autre part, il est à présent intouchable! Zeus va alors préparer un stratagème affreusement abouti. Ce sera alors la perte des hommes.

Pour télécharger la fiche sur Pandore, c'est ICI.

Désireux de vengeance, Zeus décide de commander à Héphaïstos une femme. Qu'y a t-il de nouveau à cela? Et bien, en ce temps là, les hommes vivaient sans femme! Ils ne connaissaient d'ailleurs ni la fatigue, ni la vieillesse, ni la souffrance. Tous parcouraient leurs vies avec harmonie. Héphaïstos crée cette femme à partir de la terre et de l'eau. Il la façonne comme une déesse en apparence, mais humaine en réalité. Tous les dieux participeront d'ailleurs à sa création. Athéna lui apportera la vie et l'habilité manuelle, Aphrodite lui donnera la grâce et le désir, Hermès lui octroiera la jalousie et la curiosité...Ils lui donneront le nom de Pandore.

Zeus en fait cadeau à Epiméthée, souvenez vous, il s'agit du frère de Prométhée. Un homme aussi maladroit et étourdi que son frère est perspicace et malin. Son frère l'a pourtant souvent prévenu: "Il ne faut jamais accepter un cadeau de Zeus!". Mais Epiméthée tombe immédiatement sous le charme de Pandore. Cette femme est un leurre, un piège...L'homme n'est à présent plus seul. Il doit apprendre à vivre avec elle, avec ses envies, ses désirs. Il est totalement séduit mais se découvre bientôt jaloux, possessif et colérique. 

Pandore n'est pas arrivée seule au pays des hommes. Elle a ramené dans ses bagages une boite. Une boite mystérieuse qui lui est défendue d'ouvrir. Mais une fois installée comme épouse, dévorée par la curiosité que Hermès lui a donné, Pandore finit par ouvrir la fameuse boite ( certains disent qu'il s'agit d'une jarre). Là, un torrent de maux divers se déversent sur la terre et le monde. Souffrances, malheurs, vieillesse, maladies, mensonges, crimes et horreurs se répandent dans la nature, dans les villes, dans les maisons, dans les campagnes  se mélangeant au bien sans pouvoir les reconnaître les uns aux autres... 

Horrifiée, Pandore referme la boite, mais il est trop tard....Le mal est fait. Néanmoins, tout au fond de la boite, il reste quelque chose...C'est l’espérance....Mais, elle reste enfermée comme si l'on avait peur, comme si l'on pouvait douter d'elle, comme si elle n'avait pas le droit de sortir...

Ce mythe reporte un peu, comme souvent, toutes les fautes sur les femmes. Mais, sa fin reste très intéressante. Gardons l'espoir, toujours!