En ce moment, nous avons de grosses journées avec de nombreuses révisions et avons moins de temps pour l’histoire. Nous retrouvons donc, cet après midi, pour notre plus grand plaisir, une leçon sur un grand personnage historique. J’ai choisi aujourd’hui de parler d’un grand homme, Confucius, philosophe humaniste, que j’apprécie particulièrement.
Pour télécharger la fiche de Confucius, c’est ICI.
K’ong fou tseu , orphelin dès son plus jeune âge, nait en 551 av J.C, dans une famille noble mais modeste. On connaît peu de choses sur l’homme qu’il était. Après ses études, il pratique de nombreux métiers pour vivre, ce qui lui donne l’occasion d’observer l’humain et ses divers travers. Conficius pensait que chaque homme pouvait accomplir de simples actions et que cela permettrait à la société de mieux se porter.
La Chine va mal et son voeu le plus cher est de se mettre au service d’un prince qui régne sur sa patrie. Il fonde donc une école tout en cherchant à changer les mentalités. Le prince de Lu lui donne alors sa chance en l’employant comme conseiller dans la ville de Chung-Tu en 501 av J.C.
En quelques mois, il persuade son seigneur de lancer des réformes afin de rétablir les valeurs morales. Tout allait pour le mieux, mais la légende raconte qu’un prince voisin, voyant que le pays de Luchange à grande vitesse, croit que ce dernier va le surpasser. Il décide donc de leur tendre un piège. C’est ainsi que le prince Qi envoie 80 courtisanes, danseuses et chanteuses au prince de Lu. Pendant cinq jours, le prince de Lu refuse les audiences de Confucius et laisse les affaires de l’état en suspend.
Le traquenard du pays voisin a fonctionné. Le prince est retourné à la débauche et rien ne le dévira de sa route. Confucius comprit que si l’élite de son pays ne montrait pas l’exemple, il n’y aurait aucun moyen d’améliorer les valeurs dans son pays. Il décide donc de quitter la cour. Il erre durant toute sa vie de village en village en quête de paroles et d’échanges philosophiques. Il se fait ainsi de nombreux disciples. Il ne laisse malheureusement aucun écrit. Ce sont ses nombreux adeptes qui traduisirent ses pensées. Ses valeurs étaient simples: Honorer les traditions anciennes, respecter sa famille, et suivre les anciennes règles du savoir vivre.
Pour lui, un prince devait agir en prince, un sujet en sujet et un fils en fils. Il meurt en 479 av J.C à l’âge de 72 ans. La pensée de Confucius va constituer l’assise de la civilisation chinoise. J’ai d’ailleurs vu récemment que cette culture humaniste était enseignée à Harvard aux Etats Unis!
« Voir ce qui est juste et ne pas l’accomplir, c’est manquer de courage et de principes ».
« Ne faites pas autrui ce que vous ne voudriez pas qu’il vous fasse. » Bon conseil, non?
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