Enfin, nous continuons notre chemin à l’époque de Louis XIV. Cela nous conduit aujourd’hui à parler de la fameuse affaire des poisons qui sévit dans le royaume de France de 1675 à 1680. Sujet fort intéressant qui est bien retracé dans la série des « Angéliques ». L’affaire des poisons passionne, inquiète et accule la cour et sa noblesse. Comment tout ceci a commencé? Nous avons passé l’après midi à visionner un reportage de France 3 intitulé « L’ombre d’un doute », et à en parler ensuite.
A l’époque, Louis XIV vit en grande partie au château de Saint Germain en Laye. Essayons de recadrer l’histoire. Il a autour de lui, deux ministres qui ne s’apprécient guère: Louvois, son ministre de la guerre et des affaires étrangères face à Colbert, le premier ministre. L’animosité qu’ils ressentent l’un pour l’autre est importante dans les faits.
A l’époque, Louis XIV vit en grande partie au château de Saint Germain en Laye. Essayons de recadrer l’histoire. Il a autour de lui, deux ministres qui ne s’apprécient guère: Louvois, son ministre de la guerre et des affaires étrangères face à Colbert, le premier ministre. L’animosité qu’ils ressentent l’un pour l’autre est importante dans les faits.
Tout débute par un décès. L’officier Godin de Sainte Croix meurt, laissant à son domicile une cassette contenant des éléments compromettants à l’égard de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers. Des lettres d’amour certes, mais aussi des confessions racontant les manigances du couple. La mort du père de la marquise et de ses frères vont s’ajouter à la suspicion. Le mari, même de la marquise aurait échappé à la mort. On découvre avec ce courrier bon nombre de fioles contenant des poisons.
Pour télécharger la fiche de l’affaire des poisons, c’est ICI.
Rappelons que la belle sœur du roi, Henriette d’Angleterre, clama avant sa mort que l’on avait cherché à l’empoisonner!
Le roi choisit entre ses deux ministres, le plus jeune et le plus volontaire, Louvois afin de mener une enquête, qui diligente Mr de La Reynie, policier de son état. Le serviteur de Sainte Croix, La chaussée sera donc arrêté et interrogé. Il avouera avoir travaillé en tant que criminel pour son maître et donnera quelques noms. Mme de Brinvilliers sera activement recherchée (elle fut jugée par contumace et condamnée à mort), mais se réfugiant en Angleterre, elle sera retrouvé 4 années plus tard dans un couvent. C’est François Degrez, un policier travaillant avec La Reynie qui l’arrête. Il tombera sur ses confessions plus qu’accablantes: Elle y reconnaît avoir fait acte de pyromanie, fratricide, avortement, avoir pris un amant, mais explique aussi une vie d’enfance violée et abusée. Aucun historien ne peut dire s’il s’agit de fantasme ou de réalité. Elle sera emprisonnée à la conciergerie, puis mourra en place de grève le 17 Juillet 1676.
Le roi choisit entre ses deux ministres, le plus jeune et le plus volontaire, Louvois afin de mener une enquête, qui diligente Mr de La Reynie, policier de son état. Le serviteur de Sainte Croix, La chaussée sera donc arrêté et interrogé. Il avouera avoir travaillé en tant que criminel pour son maître et donnera quelques noms. Mme de Brinvilliers sera activement recherchée (elle fut jugée par contumace et condamnée à mort), mais se réfugiant en Angleterre, elle sera retrouvé 4 années plus tard dans un couvent. C’est François Degrez, un policier travaillant avec La Reynie qui l’arrête. Il tombera sur ses confessions plus qu’accablantes: Elle y reconnaît avoir fait acte de pyromanie, fratricide, avortement, avoir pris un amant, mais explique aussi une vie d’enfance violée et abusée. Aucun historien ne peut dire s’il s’agit de fantasme ou de réalité. Elle sera emprisonnée à la conciergerie, puis mourra en place de grève le 17 Juillet 1676.
Malgré tout, Louvois ordonne à La Reynie de continuer l’enquête. C’est en effet un excellent policier qui nettoya la cour des miracles.
En 1677, l’affaire ressort avec un mot anonyme apporté à la police. Il met en évidence le fait que la vie du roi serait peut être menacé. Louis XIV vit donc dans la crainte d’un empoisonnement possible. Nous avons découvert avec les enfants, que durant ces repas, un serviteur devait avant lui, goûter chacun de ses plats, et boire chacune de ses boissons.
Une certaine Mlle Lagrange, accusée d’avoir tuée son époux est surveillée en prison. Une autre femme, Marie Marais, dit Bosse, est soupçonnée d’acheter en quantité des crapauds. Degrez décide de lui tendre un piège et arrive ainsi à la confondre. Elle rejoindra Lagrange et décidera de parler d’une certaine dame Voisin qui exerce le métier de lire dans les mains. Cette La Voisin, fabriquerait des poisons et les carrosses défileraient à son domicile…
En 1677, l’affaire ressort avec un mot anonyme apporté à la police. Il met en évidence le fait que la vie du roi serait peut être menacé. Louis XIV vit donc dans la crainte d’un empoisonnement possible. Nous avons découvert avec les enfants, que durant ces repas, un serviteur devait avant lui, goûter chacun de ses plats, et boire chacune de ses boissons.
Une certaine Mlle Lagrange, accusée d’avoir tuée son époux est surveillée en prison. Une autre femme, Marie Marais, dit Bosse, est soupçonnée d’acheter en quantité des crapauds. Degrez décide de lui tendre un piège et arrive ainsi à la confondre. Elle rejoindra Lagrange et décidera de parler d’une certaine dame Voisin qui exerce le métier de lire dans les mains. Cette La Voisin, fabriquerait des poisons et les carrosses défileraient à son domicile…
Des centaines d’arrestations ont alors lieu. La bastille et Vincennes débordent de prisonniers. Louvois et le roi créent une cour de justice extraordinaire, chambre ardente, avec 12 magistrats, qui aurait pour but de traiter ces affaires d’empoisonnement.
Des aveux font écho, les gens parlent, espérant ainsi réduire leurs peines. La nièce de Mazarin ainsi que le duc de Luxembourg seront cités. Certaines femmes de la noblesse s’enfuient et quittent le pays.
Des aveux font écho, les gens parlent, espérant ainsi réduire leurs peines. La nièce de Mazarin ainsi que le duc de Luxembourg seront cités. Certaines femmes de la noblesse s’enfuient et quittent le pays.
La Voisin sera torturée et brûlée vive au début de l’année 1680. C’est alors, qu’un énorme coup de théâtre arrive! Apprenant la mort de sa mère, la fille de La Voisin décide enfin de parler….Elle en sait des choses…et c’est à ce moment là que le nom de Madame de Montespan, ancienne favorite du roi et mère de 7 de ses enfants, va sortir.
La fille de La Voisin dira même que Madame de Montespan aurait empoisonné sa rivale auprès du roi,Mme la duchesse de Fontange. Le roi est choqué et suspend la chambre des juges. Dans ses révélations, Madame de Montespan aurait également participé à des messes noires où des sacrifices d’enfants auraient eu lieu. Louvois propose alors au roi de retirer tous les documents ou le nom de sa favorite apparaîtrait. Il faut étouffer tout ceci, même à regrets. La chambre ardente fut totalement fermée par le roi en 1682.
La fille de La Voisin dira même que Madame de Montespan aurait empoisonné sa rivale auprès du roi,Mme la duchesse de Fontange. Le roi est choqué et suspend la chambre des juges. Dans ses révélations, Madame de Montespan aurait également participé à des messes noires où des sacrifices d’enfants auraient eu lieu. Louvois propose alors au roi de retirer tous les documents ou le nom de sa favorite apparaîtrait. Il faut étouffer tout ceci, même à regrets. La chambre ardente fut totalement fermée par le roi en 1682.
Il y eut plus de 500 empoisonnements à cette époque. Les rescapés des échafauds finirent leurs vies en prison, ayant pour interdiction de prononcer le nom de Mme de Montespan.
C’est ainsi que finit l’affaire des poisons, affaire qui fit grand bruit et qui courra partout, gagnant même la province. Nous avons adoré ce cours, j’espère que vous aussi!!
C’est ainsi que finit l’affaire des poisons, affaire qui fit grand bruit et qui courra partout, gagnant même la province. Nous avons adoré ce cours, j’espère que vous aussi!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire