lundi 6 janvier 2014

Moyen âge, la chevalerie et les tournois...

Notre première leçon d'histoire de l'année porte aujourd'hui sur la chevalerie! Nous aimons, avec les enfants, revenir sur des sujets déjà abordés. Cela nous permet de réviser nos acquis et de tenter d'en apprendre davantage.


Pour télécharger la fiche sur les chevaliers et tournois, c'est ICI.




Les chevaliers...



Il faut savoir tout d'abord que les hommes qui composaient l'armée du roi se nommaient les chevaliers. La société féodale de cette époque, se divisait en trois parties: Ceux qui priaient en premier lieu, ce sont donc les religieux, ensuite venaient les chevaliers qui guerroyaient, puis enfin on trouvaient les paysans et artisans.




Le chemin qui menait au titre glorieux de chevalier était long et difficile. En effet, il fallait environ 13 années de formation afin d'atteindre ce but. A l'âge de sept ans, le fils d'un seigneur devenait page et allait vivre chez un chevalier. Il apprenait à servir les repas, à danser, à chanter, à écrire, à lire, à chasser le faucon et à monter à cheval. Ensuite, à l'âge de 14 ans, il se rendait chez un autre chevalier en qualité d'écuyer. Il devait alors apprendre à manier les armes, l'épée et la lance, il aidait également le chevalier lors des tournois et s'occupait de son destrier. Puis, enfin, à l'âge de 21 ans, il allait enfin être promu chevalier. Prêt à recevoir ce titre glorieux, il devait passer la nuit précédente dans la prière. Venait alors le jour de son adoubement. C'est son parrain qui avait l'honneur de procéder à cette cérémonie. Le jeune chevalier recevait alors sa propre épée ainsi que ses éperons, son écu frappé de son nom et son blason.

Les tournois...




Les chevaliers s’exerçaient pour la guerre lors des tournois ou lors des entraînements à l'aide d'une quintaine, sorte de mannequin de bois posé sur pivot. Les joutes duraient plusieurs jours. Le héraut appelle au silence, avant le début des festivités et présente les chevaliers concurrents. Alors, les chevaliers engagent le premier affrontement dans la lice. Leur but est de désarçonner leur adversaires ou tout simplement casser leurs lances. Celui qui perd doit alors céder son cheval.




Il existe une autre forme de tournoi, il s'agit du combat à la française! Là, les adversaires sont au nombre de 10 ou 12. Deux camps s'opposent. Il s'élancent les uns contre les autres puis tournoyent et frappent jusqu'à la victoire!



Certains chevaliers consacraient tout leur temps au tournois. Un nom revient souvent, celui du chevalier Guillaume Le Maréchal. On dit qu'il avait affronter 206 chevaliers à lui seul. Pour la petite anecdote, il aurait dû demander l'aide d'un forgeron afin que celui ci  lui retire son heaume, tant il était déformé par les coups des ses adversaires.


3 commentaires:

  1. j'adore ces dossiers agrémentés des illustrations! Merci

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    1. Oh, merci Sandra, je ne les partage que pour qu'ils soient utilisés!!!

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