lundi 13 octobre 2014

La révolution française, première partie...

Une longue préparation m'a été nécessaire pour ce cours. Je suis restée hier soir sur mon ordinateur jusqu'à...3h50...Pas facile de tout saisir parfaitement sans entrer dans une certaine confusion. Certains livres et sites se démentent ou se contredisent. Flo prépare un lapbook sur ce sujet. Il était donc intéressant de revenir sur cette période extrêmement décisive pour notre pays.


Avant la révolution, le pays était une monarchie absolue. Rappelons qu'il existe encore à cette époque, et depuis le moyen-âge, les trois ordres: Le clergé (l'église), la noblesse et le tiers état (les bourgeois, les paysans, les artisans). Louis XVI monte sur le trône après son grand père Louis XV. Contrairement à lui, le nouveau roi n'aime pas le pouvoir. Il lui préfère la chasse! Le roi et la cour se sont installés à Versailles, ce qui fait de lui un roi loin de son peuple. Rappelons que l'année 1788 à été désastreuse en terme de récolte...Les lourds impôts (ex: la gamelle, l'impôt du sel) et la disette mettent à mal le pays.


Pour télécharger la fiche du premier cours de la révolution française, c'est ICI.

Cette fois ci pas de mots clés, ils devront les rajouter eux même.


C'est dans ce climat plutôt tendu que le roi finit par accepter de réunir les états généraux le 5 mai 1789 à Versailles. Le 17 juin, les députés du tiers état se déclarent "Assemblée nationale". Mais le 20 juin, le roi décide de fermer leur salle de réunion. Devant une pluie battante, ces derniers s'installent dans la salle du jeu de paume où ils prêteront le serment  suivant: "Ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigent jusqu'à ce que la constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides".   


Il faut dire que les grands penseurs du siècle des lumières comme Voltaire, Rousseau, Diderot et Montesquieu ont largement contribué à véhiculer de nouvelles idées humanistes. 


Le 23 juin, le roi exige la dissolution de l'assemblée...Il faut dire que ce roi est faible. Il est également influencé par cette noblesse qui refuse d'accepter des réformes profondes, qui seraient indispensables au pays. L'assemblée n'en démord pas et les députés refusent de se plier à l'ordre du roi.. Le 9 juillet, ils se déclarent cette fois ci "Assemblée nationale constituante."


Le roi fait, à nouveau, de mauvais choix: Il renvoie Necker, son ministre si populaire et fait appel à ses forces armées à l'étranger. La rumeur court à Paris, tandis que les émeutes grandissent. Desmoulins pousse à la révolte et lance le fameux: "Aux armes!". Comme je vous le disais, la famine a gagné tout le pays, suite à de mauvaises récoltes passées. De nombreux mendiants et chômeurs se trouvent alors sur la capitale. Ils profitent de cet embrasement pour se livrer à des pillages les nuits des 12 et 13 juillet. Le 13 juillet, une milice bourgeoise se forme atteignant très vite plus de 12 000 membres. Le 14 juillet, la foule, à bout, gagne les portes de Paris, dressant des barricades.  


 Puis, le peuple décide de se rendre aux Invalides puis d'envahir la Bastille. Les hommes y envoient trois émissaires, qui d'ailleurs seront très bien reçus par le gouverneur de Launay. Ils déjeunent même ensemble. Mais voilà, à force d'attendre leur retour, la foule croit à une embuscade et tente de forcer le passage. Les soldats, pris de panique, font usage de leurs armes...Là, la bataille s'engage. Le gouverneur est sauvé, mais dès qu'il regagne la rue, il est massacré et sa tête finit sur une pique.

La première partie de cette leçon s'achève ici.



2 commentaires:

  1. Merci pour ce partage. Quel boulot!!!
    Nous allons nous régaler avec les enfants grâce à votre travail.
    Merci encore. Séverine.

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    1. Merci Séverine! Je vais essayer de préparer également des fiches questions réponses dès la fin de ce grand cours. A très bientôt!

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