Le plus beau des bonheurs...

Je me noie dans un bonheur sans nom. Malgré de trop courtes nuits, un allaitement à la demande et de ne pas faire tout ce que j’ai à faire, je vis un bonheur si fort que parfois je crois encore rêvé d’elle…Cela semble si fragile, que nous en profitons tous le plus pleinement possible, et lorsque j’entends des petits commentaires aussi touchants, je souris en profitant de tout ce bonheur:  » Tu sais, moi aussi, j’aimerai tant être papa. » « Avoir un bébé, c’est vraiment magique. » « Elle est si mignonnette. » « Je suis si heureuse d’avoir ma petite sœur. »
Les enfants sont tellement attachés à elle, qu’il m’arrive parfois de leur dire de la laisser respirer! Mais si heureuse que les choses se passent ainsi, je les regarde s’affairer autour de notre petit bout portant sur eux la joie de leurs sourires éclatants.

Fanny, capturant dès qu’elle le peut, de simples moments de magie…

Pêle mêle de doux petits moments...

Le temps file toujours lorsque les moments de bonheur sont partagés. Je me souviens que ma grossesse me semblait interminable…Et puis, depuis que notre petit cœur est entrée dans notre vie, les minutes s’écoulent aussi rapidement que le lit d’un ruisseau…Demain, elle aura deux semaines, et déjà de petits changements s’opèrent en elle. Son regard est plus soutenu, ses sourires endormis sont de plus en plus angéliques, et ses cheveux s’espacent sur le haut de son minuscule crâne. Par contre, notre amour pour elle grandit, lui, de jour en jour. Mes larmes montent parfois, encore et toujours lorsque je la regarde, fascinée de pouvoir enfin la tenir toute serrée contre ma poitrine. Quel merveilleux cadeau que celui de donner la vie…

Photo du jour…Mes 14 jours.

Oups…un petit lapin!

Flo, tout souriant…

Nathan, laissant sa place de dernier de la famille…

Tristan, avec sa guitare, toute en mélodie…

Kévin m’a enfin laissé le prendre en photo avec sa petite sœur qu’il couvre de bisous!

A quoi pense t-elle?…Sait elle à quel point nous l’aimons?…

Tarte aux pommes et tarte aux fraises...miam!

Le soleil ayant décidé de se cacher encore un peu, nous nous occupons avec les petits en cuisine. Aujourd’hui, au menu, deux simples et jolies tartes. La première, la tarte aux fraises.  Nous avons  fait une belle pâte sablée, puis, nous avons dégoté dans nos placards une crème pâtissière de marque Alsa très simple d’emploi. Quentin a choisit la façon de disposer les fraises et voilà un dessert appétissant!

Pour la tarte aux pommes, j’ai pris une pâte feuilletée toute prête. J’ai ensuite chauffé cinq grosses pommes coupées en menus morceaux avec du sucre sur feu doux. J’ai ensuite mis les pommes dans la pâte seule au four à 180 ° juste le temps de dorer la pâte. Une fois sortie du four, ajouter la préparation suivante sur les pommes: 3 œufs, 4 cuillères de crème fraîche, 4 cuillères de sucre en poudre bien mélangée. Il suivit de remettre au four le temps que la garniture soit bien dorée. Pour terminer, je rajoute un nappage sur la tarte de marque Vahiné. Cela lui donnera une belle couleur nacrée!

Heaven a une semaine!...

Une semaine, comme on dit, cela se fête! Je passerai de temps en temps pour poster de petites nouvelles sur notre petit cœur. De cette façon, vous pourrez suivre avec nous sa douce évolution…Il est vrai que les bébés changent à grande vitesse…alors, autant en profiter!

Fanny, ma chérie, si heureuse de tenir Heaven dans ses bras…

Heaven qui dort sur sa maman…

Heaven qui dort…encore!

Oh! Mais c’est Heaven qui dort là aussi…

Ah…à présent, elle ouvre ses jolis yeux bleus gris…va t-elle les garder?

Marinette, complètement gaga de sa pucette…

Tintin, endormi lui aussi!

Un bonheur inespéré...

Voici un mot de ma fille Fanny...

Dans nos esprits se dessine l’esquisse d’une rose épanouie dont les pétales incarnates livrent à nos regards éblouis la douce délicatesse d’un sourire dont la beauté colore de réalité nos rêves inespérés. La timidité de ce nouvel aurore se pare des plus belles nuances lorsque d’un simple mouvement, les lèvres effleurent d’un baiser la peau satinée de ce nouvel être pour lequel un amour inconditionnel vient de naître. Comment puis-je immortaliser la vive émotion qui m’étreignit lorsque mes prunelles émerveillées rejoignirent ce poupon aux rondes joues framboises? Une vive émotion, exaltée par les notes d’un incommensurable bonheur chantées par un cœur bouleversé. Je ne puis si ce n’est en déclamant cette foudroyante vérité. Ma petite sœur. Heaven.

La lune pourtant n’avait prédit cette venue ô combien espérée. La nuit nous avait embrassée, maman et moi, illuminées de nos rires et de nos murmures lors de ce combat épique contre une tringle en fuite. Puis il y eut nos regards complices, à la faveur de l’obscurité, face au souffle puissant d’un père inconscient. Comment imaginer et rêver que quelques heures seulement nous séparaient toutes deux de ce que nous attendions avec le plus d’impatience?

Ce furent les cris joyeux d’une fratrie excitée qui m’arrachèrent aux bras de Morphée. « Heaven, Heaven est née!!!! », me hurlèrent-ils. Mes pensées incohérentes me conduisirent au scepticisme et je ne pus ainsi que marmonner au téléphone tendu « C’est une blague? » Comment y croire? Pouvais-je me laisser aller à croire? A espérer? Pouvais-je me noyer dans ce torrent de sentiments soudain sans craindre un retour brutal aux glaciales journées d’avril? Mais la plaisanterie n’avait aucune réalité si ce n’est au cœur d’une méfiance ensommeillée. Je me suis noyée. Mais les larmes n’envahissaient non pas mes prunelles, mais celles d’une adorable fillette au souhait exaucé. Elle n’était plus seule. Elle n’était plus cette unique enfant encerclée par des frères aux passions si éloignées des siennes. Je fus touchée. Je la serrais. Une perle de douceur envahissait nos cœurs ébranlés.

Mais les larmes finirent par rougir mes traits à la vue de ce magique tableau d’une mère portant aux creux de ses bras une moitié d’elle même. Si beau …. Nos prunelles furent submergées, nos mains se joignirent, se serrèrent. Elle était si heureuse. J’étais si heureuse. Un émouvant ballet de sentiments partagés. Une seule pensée vibrait en mon être. Je t’aime Maman.

Dieu que je t’aime. Que je vous aime toutes deux.

Fanny

Koh Lanta, la revanche des héros!...

Après La france a un incroyable talent, les enfants qui suivent ces émissions avec moi, ont voulu se faire plaisir en faisant un petit exposé sur Koh Lanta! J’adore cette émission, et je pense que c’est bien entendu moi qui les ai contaminés! Ce sont, disons, de petits moments à nous que nous aimons partagés le soir venu ensemble devant la télé. Chacun y va de son pronostic avec ses préférences. C’est à moi également de leur apprendre à féliciter le mérite de chacun, mais aussi ceux qui sont les plus volontaires et les plus courageux dans le jeu.

J’aime les voir accomplir de petites choses ensemble, faire leurs dessins, réfléchir en groupe…Et j’aime aussi le résultat!

Là, Téheiura, le chouchou des enfants, avec Claude, que nous avions rencontré à Leclerc!

L’équipe des rouges!

Chacun a rajouté un petit portait à coté de chaque participant, c’est mimi…

L’équipe des jaunes!

Téheiura, sur son campement!

Denis, à bord de l’hélicoptère!

Les candidats sautent de l’hélico et plongent dans l’océan!

ICI, le site de Koh Lanta. Ils me savent fatiguée, et c’est peut être aussi un peu pour moi, qu’ils ont fait cela…pour me faire plaisir tout simplement…C’est réussi mes loulous!!!:o)

Le conte de barbe bleue, de Charles Perrault...

Nous continuons toujours à travailler sur les contes connus ou moins connus. Cette fois ci un conte qui résonne dans notre esprit, avec sa célèbre phrase: « Anne, ma sœur Anne, ne vois tu rien venir? ». C’est amusant de voir combien notre mémoire est efficace après tant d’années! Ce conte de Perrault dur et sanglant est tout de même très intéressant à étudier avec les enfants. ICI, un travail en PDF sur le conte de « Barbe bleue », et ICI un questionnaire.

Les deux frères de Anne qui lui viennent en aide…

Barbe bleue tué par les frères…

Barbe bleue qui tente , en vain, d’éliminer la cadette…elle sera sauvée!

Les débuts du roi soleil, Louis XIV...

Voici enfin la suite de notre leçon sur Louis XIII. Malgré le beau temps, il faut continuer à travailler! Nous prendrons enfin quelques jours à la naissance de petite Heaven. Où en étions nous? Nous nous rappelons que le cardinal de Richelieu était souvent malade. A présent, c’est la fin, et la sentant venir, Richelieu fait son testament léguant tout ce qui a pu lui appartenir à son bon roi Louis XIII. Le 2 décembre 1642, il rend son dernier souffle, après avoir reçu les derniers sacrements. Louis XIII, le fera remplacer, à regret par un autre cardinal, Jules Mazarin. Mais un an plus tard, c’est le roi qui décédé. Son héritier et jeune fils, n’a alors que 4 ans, et c’est donc sa mère Anne d’Autriche qui assurera sa régence jusqu’à sa majorité.

Pour télécharger la fiche de Mazarin, Condé et Louis XIV, c’est ICI.

Il faut savoir que Mazarin était détesté par le peuple et même par certains nobles en place. Rappelons que la guerre de 30 ans contre les Habsbourg leur avait coûté cher! En 1648, le parlement de paris se rebella et réclama des réformes. Mazarin décida alors d’arrêter Broussel, un conseiller, ce qui mis le feu à Paris. Le peuple, en colère demanda sa libération, mais Mazarin le relâcha seulement plusieurs mois plus tard. Les parisiens, certes soulagés, en voulait toujours au cardinal et sentant venir la hargne, préféra prendre la fuite le 6 janvier 1649 en compagnie de la reine et de son fils.

Ici, Maximilien 1er, durant la guerre des 30 ans, empereur du saint empire romain, l’Allemagne d’aujourd’hui, avait pour la petite anecdote, la fâcheuse manie d’embellir sa vie. Il fit appel à des écrivains pour lui inventer des aventures de héros!

Mais Mazarin, le malin laissa sur place à Paris son armée avec en tête, le prince de Condé, vainqueur de Rocroi! Ce siège réduisit le peuple à la famine et Mazarin, comblé, rentra à Paris…Le prince de Condé, très nominaliste, s’en accorda toute la gloire et exigea des récompenses bien trop élevées pour le premier ministre Mazarin. Ce dernier choisit donc de le faire arrêter et il fut conduit à Vincennes! Après tout, il n’avait plus besoin de lui! Mais les révoltes continuaient à sévir un peu partout en province, et il décida à nouveau de quitter les lieux. Cette fois ci il relâcha Condé et s’exila en Allemagne! Condé se pensant en position de force appela l’Espagne à l’aide et ce fut en cela une terrible erreur! Le peuple en vint même à regretter Mazarin, alors il revint à la tête d’une armée pour le jeune souverain. Condé fut battu et s’enfuit à son tour.
En Octobre 1652, Louis XIV fit une entrée spectaculaire à Paris. Il fut accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. Mazarin se réinstalla au Louvre et après avoir écrasé la rébellion resta ministre jusqu’à sa mort.

Ici, Mazarin qui fait arrêter le prince de Condé…

Le roi, grandit. C’est Mazarin qui fit en partie son éducation avec l’aide de divers précepteurs. Ce que louis retenu de sa jeunesse, c’est qu’il ne fallait pas faire confiance, ni au peuple, ni aux nobles qui pourraient par la suite l’entourer. Assistant depuis sa tendre enfance aux réunions du conseil d’état, il finit par s’intéresser à la politique de son pays. A la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV décida de ne pas le remplacer et de s’occuper seul du royaume. Il remplaça peu à peu certains seigneurs par des gouverneurs appelés « intendants ». Il instaura un cabinet noir d’où il put lire missives qui ne lui étaient pas adressées. Il fit construire le plus beau des palais à Versailles, et alla chaque semaine constater l’évolution des travaux. Il pourrait ainsi y amener sa cour et de ce fait, surveiller cette noblesse dont il n’avait aucune confiance. Au château, il pouvait loger 10 000 personnes, 5000 étaient des serviteurs, 5000 autres des princes et de grands seigneurs. La cour devint donc l’endroit où chacun se précipitait afin d’y être présenté au roi.

Mazarin, détesté par le peuple à ses débuts…

Voilà, nous arrêtons là notre leçon, reprise dans quelques jours pour la suite! Les enfants sont sortis, se réchauffant au soleil…pour moi, quelques instants de repos!

Reprise des brocantes, un bonheur!...

La brocante, j’adore!! En ce moment, tellement préoccupée par la naissance d’Heaven, j’essaie de m’occuper l’esprit à tout prix. Alors, un petit crochet par la ville voisine m’a permis de re chiner comme j’aime tant le faire!

J’y ai trouvé ce joli bougeoir avec ces petits sacs à lavande, hum, cela m’a tout de suite rappelé ma Provence natale…

Puis ces appliques murales avec de belles gouttes dont les enfants raffolent! En effet, elles font de jolies couleurs au mur et au plafond avec l’éclat du soleil!

Et ce panier destiné au portage du vin avec de beaux napperons…

Tout cela sera installé dans notre future maison, vivement, vivement!