Henri de Toulouse Lautrec disait:
« je dessine et je peins le plus que je peux tant que ma main en est fatiguée”.
« je dessine et je peins le plus que je peux tant que ma main en est fatiguée”.
C’est en 1864, le 24 Novembre précisément que naquit Henri « bébé lou poullit », comme on dit en langue d’oc. Ces parents, cousins au 1er degré viennent d’une haute bourgeoisie et d’une des familles les plus aisées et reconnues de l’époque.
Il passe sa jeunesse entre la maison de ses grands parents paternels au château du Bosc dans l’Aveyron et celle de ses grands parents maternels au château de Céleyran. C’est dans cette dernière, que dans la chapelle, ses parents se sont promis amour et fidélité.
Il aura un frère qui, malheureusement, mourut dans sa première année…
Déjà ses croquis d’enfant sont soulignés par sa famille comme étant remarquables…
Henri est un jeune qui respire la santé, en fait jusqu’en 1878. En effet, cette année là ,il glissera sur le parquet du château, et se brisera le fémur gauche, il a 14 ans. Un an plus tard, c’est le fémur droit qui se casse. Ces faiblesses osseuses, qui viennent sans doute d’une maladie génétique, ne peuvent s’expliquer à l’époque, et on lui fait subir toutes sortes de choses, des décharges électriques, mais aussi des poids en plomb qu’on lui place dans les souliers.
A partir de sa quinzième année, seul le haut de son corps grandira. Sa taille de 1, 52m ne changera dorénavant plus, et ses jambes arrêteront de grandir. Son cheveu sur la langue lui amènera un certain humour, dont il se servira pour provoquer avec amusement le tout paris.
Dans l’impossibilité de faire « comme tout le monde », et ratant son baccalauréat, il décide d’être un artiste peintre, ce sera cela son métier, sa passion, à laquelle il vouera chaque moment de son existence….
« L’âme de Montmartre » où il logeait, était son surnom dans la capitale. Il peint les quartiers, mais aussi les maisons closes qu’il fréquentait avec ces dames en tenue légères. On pense que ce sont dans ces lieux qu’il aurait contracté la Syphilis.
Le moulin rouge fût une énorme source d’inspiration pour lui ainsi que « La Goulue », danseuse excentrique qui créa le « cancan » qu’il peint avec plaisir.
Malgré ses mœurs et ses amis particuliers, sa famille l’a sans cesse soutenue et admirée.
Il donna également des cours, où il aimait encourager de nouveaux talents, tout comme Suzanne Valadon, qui dut être sa maitresse.
Il donna également des cours, où il aimait encourager de nouveaux talents, tout comme Suzanne Valadon, qui dut être sa maitresse.
Alcoolique depuis de nombreuses années, une syncope en mars 1901 avec hémorragie cérébrale lui paralysie les jambes l’obligeant à se déplacer en fauteuil roulant. Fin Avril, il règle sa succession et le devenir de ses œuvres. Peu de temps après, Le 15 août, il est victime d’une attaque d’apoplexie, à Taussat, qui le rend hémiplégique.
Le 20 août, sa mère l’emmène à Malromé où il meurt. C’était le 9 septembre à 2 heures 15, il avait 36 ans…
Le 20 août, sa mère l’emmène à Malromé où il meurt. C’était le 9 septembre à 2 heures 15, il avait 36 ans…
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